C’est une visite incontournable, si l’on séjourne à Tahiti. Une route de 120 kilomètres fait le tour de Tahiti Nui (la grande île), et permet d’accéder facilement à de nombreux sites de l’île.
La cathédrale de Papeete est le point de repère kilométrique zéro de l’île.
En sortie de la ville , on découvre de belles vues sur le Diadème.
De là, on prend direction du soleil levant pour rejoindre le col du tahara’a en traversant les communes de Pirae et Arue.
Après le passage du col on redescend sur la commune de Mahina et la pointe de Venus, où trone de ses 25 mètres de haut, le phare Teara o Tahiti qui fut construit en 1867.
Mais la Pointe de Vénus est surtout connue pour sa plage de sable noir, une des plus belle de Tahiti.
Outre ses eaux transparantes, le lieu est agréable car on peut y profiter d’une vue sur l’Aorai, le troisième sommet le plus élevé de l’île.
Et sur Moorea, l’île soeur qui se trouve à une quinzaine de kilomètres.
Ensuite la route passe proche du motu martin,
et au pied des deux plus grands sommets de Tahiti et de la Polynésie Française, l’Orohena ( 2241 m ) et le Pito Iti ( 2110 m ).
En s’éloignant de Papeete, le paysage change de physionomie.
Et l’on circule le long d’une côte sauvage.
A Papenoo, on croise l’embouchure du fleuve du même nom. C’est de là que part la route de la traversée qui passe par l’intérieur de l’île pour rejoindre Mataeia sur la côte au sud ouest.
Plus loin à Tiarei, se trouve le trou du souffleur, un haut lieu touristique de l’île.
La mer s’engoufre dans des cavités et ressort par gros souffles de l’autre côté de la route. Et plus la houle est haute , et plus le spectacle est impressionnant.
Un peu plus loin du parking du trou du souffleur, une petite route s’enfonce sur quelques centaines de mètres vers l’intérieur, et permet d’accéder au parking des trois cascades de Faaurumai.
La première cascade est facilement accessible par un chemin bien entretenu.
Un chemin plus escarpé s’enfonce dans une belle végétation,
et après une petite demi-heure de marche on accède à la deuxième cascade.
puis, à peine plus loin, à la troisième.
C’est la plus agréable car après la balade, on peut profiter de la baignade.
Retour sur la route principale qui longe la côte est de Tahiti.
C’est la côte au vent, et c’est donc la côte la plus humide de l’île car les sommets retiennent les nuages.
Ce qui fait qu’elle reste très sauvage et authentique.
Plus au sud on distingue Tahiti Iti (la petite île), également appelée la presqu’île.
De Taravao, la grande ville au sud de Tahiti, deux routes partent vers la presqu’île. Une vers Teahupoo à l’ouest et l’autre vers Tautira sur la partie orientale.
On emprunte la seconde pour se rejoindre la plage de Tautira.
De là on peut admirer la vue sur Tahiti Nui.
Plus au sud, la route se transforme en piste puis en chemin.
Et les habitations sont de plus en plus rares.
Retour à Taravao pour prendre la direction de Teahupoo au bout de la route de la partie occidentale.
C’est la capitale du surf tahitien. Le village est connue mondialement grace à sa vague, et accueille tous les ans une étape du Billabong Pro où les meilleurs surfeurs du monde viennent s’affronter.
Comme Tautira, le village est concé entre l’océan et les montagnes abruptes.
Passée la frénésie des compétitions de surf, Teahupoo redevient un village de pêcheurs tranquille.
Retour sur la côte ouest de Tahiti Nui pour une petite pause au jardin botanique de Papeari.
Le lieu est superbement aménagé pour découvrir la diversité de la flore Polynésienne.
Un peu plus loin vers le nord, les jardins de Vaipahi, plus petit, méritent également une petite visite.
Plus au nord, on arrive à la plage de Papara.
pour assister aux prouesses d’autres surfeurs.
Les grottes de Maraa , se trouvent en bord de route, juste avant de basculer plein ouest. De là les couchers de soleil sont magnifiques.
Mais avant la fin de la journée, il serait dommage de na pas profiter d’une petite pause culturelle à Paea.
Le marae Arahurahu propose une structure typique des lieux de culte anciens avec notamment un «ahu» (autel) à gradins, haut de plus de trois mètres. Ce marae est un condensé de toute l’histoire de la Polynésie avant l’arrivée des Européens.
La boucle se termine à Punaauia, où se trouve la plus belle plage de sable blanc de Tahiti.
D’ici les couchers de soleil sont inoubliables.
Et une dernière pause à la marina Taina, pour cloturer cette belle visite.
magnifique!J’espere y aller un jour prochain.