Tahiti offre quelques belles possibilités de découvrir le récif corallien.
Outre les plongées en compagnie des requins gris sur le site de la vallée blanche.
Le récif tahitien offre une douzaine de sites à proximité de Papeete, pour découvrir la faune aquatique polynésienne. Les requins, assez peu farouches, sont une des rencontres les plus impressionnantes.
Le requin pointes noires est le plus commun des requins de Polynésie Française. Il n’est pas agressif, mais il vient facilement au contact des plongeurs.
Video Requins pointes noires 15
Le requin pointes blanches de lagon, que l’on peut trouver sur la pente externe du récif, ne représente également aucun danger. Plus discret, on l’observe souvent posé sur le fond ou tapis dans des petites grottes du récif.
D’autres prédateurs peuvent roder assez proche de la barrière de corail, comme ce banc de barracudas à nageoires noires. Il est possible, en bougeant peu et en respirant doucement, de se mêler au banc. Il n’est pas rare d’apercevoir également de grand barracudas solitaire.
Il est également possible d’approcher des bancs de carangues très compactes.
Assez impressionnant de se retrouver encerclé de centaines de poissons.
Assez commun, on croise souvent des petits bancs de perches d’or.
Qui se mêlent parfois aux bancs de perches à raies bleues.
C’est surement le poisson le plus habitué aux plongeurs, et il n’est pas rare que des individus suivent une palanquée le temps de la plongée.
Le taurillon du pauvre, de la famille des poissons papillons, se balade souvent en couple.
Le tétrodon étoilé est le plus grand de sa famille dans les eaux polynésiennes, il peut dépasser un mètre de long.
Assez placide comme poisson, il peut se laisser approché avec un peu de patience.
Le baliste titan, ou baliste à tête jaune, n’hésite pas à venir jouer la star.
T’as de belles dents , tu sais !
S’en méfier quand même, car en plus du fait qu’il ne soit pas du tout farouche, il peut se montrer agressif pendant les périodes de nidifications. Il peut s’avérer très insistant, il faut donc s’éloigner de son territoire sans le perdre de vue.
Assez impressionnante par sa taille, la perche maori est plus distante avec le plongeur, mais elle est quand même souvent observée en pleine eau.
La daurade tropicale, de la famille des becs de canne, a également un comportement assez distant avec les plongeurs.
Le bec de canne à long museau n’hésite pas à venir au contacte du plongeur, par contre il devient plus méfiant quand l’on dégaine l’appareil photo. Il a la particularité de pouvoir changer de couleur, de se rayés ou se tachetés, ce qui lui permet de se confondre dans son environnement.
Les carangues bleues sont assez communes mais assez furtives aussi. Un ou deux passages à ras le masque et retour au large.
Pas évidente à observer en plongée sur Tahiti, la tortue reste une des rencontres les plus sympathiques. Elles sont malheureusement victimes de la pêche intensive, même si celle ci est interdite.
Par contre les rencontres avec les impressionnantes murènes javanaise sont beaucoup plus faciles. Les plus grands individus peuvent atteindre 2,50 mètres.
Il n’est pas rare de se retrouver face à face avec l’animal au détour du récif.
Mais elles ont un pouvoir de persuasion pour préserver leur territoire.
Qu’est ce qu’elle a ma gueule !
D’autres espèces, comme ce mérou céleste, occupent aussi les cavités du récif.
Le poisson lézard joue tout sur sa capacité à se camoufler.
Le poisson scorpion est également un expert dans la technique du camouflage.
De plus il vaut mieux le repérer avant de poser la main dessus car il est venimeux.
De la même famille, les ptérois sont également venimeux. Ils sont plutôt actifs la nuit et sont souvent nichés dans les renfoncements du récif.
Il est aussi possible d’observer dans ces renfoncements, quelques étoiles de mer.
Des nudibranches, sorte de limaces aquatiques.
Et de beaux spécimens d’oursins.