L’archipel des Australes, est comme sont nom l’indique, le plus au sud des archipels de Polynésie Française. Il est composé de 7 îles, dont Tubuai, qui vient de subir le passage du cyclone Oli en janvier 2010, est le centre administratif.
L’archipel bénéficie d’un climat plus frais qu’à Tahiti grâce auquel ces îles aux plaines fertiles sont devenues le grenier de la Polynésie. La préservation de l’environnement et des traditions, ajoutée à un relatif éloignement, hors des sentiers battus, leur confère une authenticité et une qualité de vie que les visiteurs commencent à découvrir.
Raivavae, découverte en 1775, est la première île polynésienne au sud du tropique du capricorne, situé à 800 kilomètres au sud de Tahiti. C’est un ancien volcan dont le sommet principale, le mont Hiro, culmine à 437 mètres, avec une île principale entourée d’un beau lagon et de plusieurs motu paradisiaques.
L’île est peuplée d’un millier d’habitants, en grande majorité de confession protestante, répartis dans 5 villages possédant tous un Temple, pour satisfaire la tradition religieuse.
Certains disent qu’elle a la beauté de Bora avant son développement touristique. Son éloignement permet de préserver la tranquillité de lieux merveilleux et surtout accessibles à tous.
Après un essai infructueux fin novembre en raison de mauvaises conditions météo, atterrissage enfin réussi sur l’aéroport de Raivavae, qui a la particularité d’être construit sur le lagon. Ouvert récemment, 2 vols hebdomadaires relient l’île à Tahiti.
Nous avons passé 4 jours agréable chez Linda à la pointe Heiava au sud de l’île, tout proche de l’aéroport. Aucun soucis de nuisance sonore, suite à notre arrivée, le prochain avion est celui qui nous ramènera à Tahiti….. dans 4 jours.
dans un chalet confortable au pied du mont Taraia (309 mètres)
et face aux motu qui parsèment la barrière de corail.
Accessibles en kayak si les alizés ne sont pas trop fort
on y trouve le calme et la sérénité absolue sur des plages magnifiques.
Après le farniente sur les plages des motus, direction l’intérieur de l’île pour l’ascension du Mont Hiro, plus haut sommet de l’île, culminant à 437 mètres. Au départ du village de Vaiuru, un sentier assez raide sur le début traverse une foret en direction des hauteurs.
On profite rapidement de beaux points de vue.
Et après un bel effort, on atteint la ligne de crête,
offrant une vue plongeante sur l’île et le lagon.
Le motu piscine semble si petit d’ici.
Un dernier effort permet d’atteindre le sommet du Mont Hiro et de profiter de la vue sur les falaises qui se dressent au nord de l’île.
Puis on descend pour continuer la découverte de l’île, par la côte sud qui est la plus sauvage.
Elle est rythmée par la vie traditionnelle des pêcheurs avec leurs belles pirogues cousues afin de les rendre plus hautes. Les agriculteurs accrochent leur produits au milieu de l’eau pour les protéger des rats ou autres gourmands.
A l’est de l’île, le rocher de la femme, qui est un ilot distant d’une centaine de mètres. La légende raconte que 2 tribus pour cesser la guerre se sont lancé un défi, et un guerrier de chaque tribu devait déplacer un rocher de la montagne le plus loin possible dans la mer le temps d’une nuit. Une des tribu était représentée par une femme, qui voyant qu’elle ne pourrait pas gagner, imita le chant du coq durant la nuit; l’adversaire persuadé d’être vainqueur au petit matin déposa son rocher sur une plage du nord et s’endormit, ce qui laissait à la femme une partie de la nuit pour déposer son rocher dans le lagon et gagner le défi. Ah ces légendes….
Petite pause sur une place de village tranquille, au pied du temple
avant d’attaquer la route traversière
offrant de beaux points de vue sur le lagon au passage du col
puis redescendre sur la côte nord au grès des rencontres,
croisant le dernier grand tiki présent sur l’île, qui comptait une grande richesse archéologique avant d’être pillée.
Et mention spéciale à ce pêcheur, qui avec son fusil a sortie une belle bête, la flèche pile poil dans l’oeil, impressionnant.
Un peu de farniente sur les plages du nord
au pied des falaises et du mont Hiro.
Retour à la pension pour assister aux couchers de soleil.