C’est le lieu incontournable pour s’imprégner de la culture polynésienne, et sans doute l’institution la plus ancienne de l’île encore en activité. Aux alentours de 1850, un décret mentionne la création de 2 marchés à Papeete, l’un réservé aux poissons, l’autre réservé aux fruits, légumes, volailles, mais c’est en 1869 que le marché s’installe à l’endroit actuel. En 1987, on inaugure la première tranche du nouveau marché, tel que nous le connaissons actuellement. La superficie a été triplée et l’adjonction des stands d’artisanat en mezzanine va permettre d ‘apporter un plus tant sur le plan de l’ambiance que sur celui de la fréquentation. Pas moins de 500 000 visiteurs s’y pressent chaque année.
Impossible de ne pas venir découvrir les fruits et légumes de saison.
Chaque vendeur essaye de mettre son étale en valeur, avec ici une papaye top compétition, faisant de l’ombre aux ananas.
qui veut de mes bons ramboutans ?
Au coeur du marché couvert, un détour s’impose pour aller contempler les étales de poissons fraichement pêchés.
Le poisson est un met important de l’alimentation polynésienne, et tout est réuni ici pour préparer le ma’a du midi, poisson cru au lait de coco, sashimi ou tartare de thon, à moins de se rabattre sur un bon mahi mahi grillé au barbecue.
Bien rangé, bien présenté, on a l’embarras du choix.
Et si le poisson est trop gros, pas de problème,
Il est réparti très rapidement en portion raisonnable pour un consommateur moyen.
Puis tout autour du marché couvert, à l’occasion de fêtes, c’est le paradis des fleurs
voyage au milieu des couleurs et senteurs polynésienne.
Et avant de partir, quelques petits achats d’artisanat
On peut se procurer toute sorte d’huile de Monoï, « huile douce parfumée » en Réo-Maohi, l’ancienne langue des Polynésiens. Traditionnellement, ce produit très évocateur a toujours joué un rôle prépondérant dans la vie locale de tous les jours. Que cela soit au cours des rites religieux d’antan ou en huile de beauté pour les soins du corps et du cheveu. Le Monoï est fabriqué en faisant macérer des fleurs de Tiare Tahiti dans de l’huile de Coprah.
Il y en a pour tous les gouts
Plus ou moins coloré selon l’envie
Tout pour se faire une garde robe couleur locale