Notre périple californien nous a amené au nord de l’état.
Bienvenue sur la cote pacifique. En descendant de la Sierra Nevada, notre premier contact avec le pacifique, se fait à Eureka. C’est la plus grande ville du nord de la cote californienne, et nous faisons donc une pause pour prendre nos marques à la marina, sur Woodley Island.
On s’installe à la terrasse d’un café afin d’admirer la faune de la baie de Humboldt, sans oublier de remettre sa petite laine, car passé la surprise de voir des phoques dans le port, on comprend vite pourquoi l’animal se plait dans la région.
C’est un changement radical de climat, par rapport aux chaleurs de la Sierra Nevada, on ressent comme un petit parfum d’ hiver en bretagne.
Un peu plus au sud, on emprunte la petite route 211 vers Ferndale et la lost coast. C’est aujourd’hui une région un peu oubliée car une nouvelle route plus rapide a été construite en intérieur, mais quelques rares touristes prennent encore le temps de se perdre dans cette contrée sauvage.
La route devient vraiment intéressante dans sa partie qui longe le bord de mer, offrant de superbes points de vue.
Et pour chance c’est le moment que choisi la brume présente depuis notre arrivée, pour laisser place à un peu de soleil.
Peu de monde pour troubler la quiétude de ces lieux.
Plus au sud on longe la Sonoma Coast, au dessous de Fort Bragg pour se repérer sur la carte. Le nom de Sonoma est plutôt connu pour sa vallée et les fameux vins, très bons d’ailleurs, produits dans cette région, mais la visite de la cote vaut également le détour.
Au bout d’une cote escarpée
Le village de Jenner, niché dans l’estuaire de la Russian River.
Le lieu est très apprécié par les phoques et les goélands qui viennent se reposer dans cet endroit paisible.
en direction de San Francisco, la brume nous retrouve au détour d’un lacet et nous arrivons à Bodega Bay, région où a été tourner le film culte « Les oiseaux ».
Juste avant le retour sur la baie de San Francisco et le golden Gate, un petit détour à la presqu’île de Point Reyes s’impose.
nous empruntons la route jusqu’au au bout du parc, où la cote se confond avec l’océan dans une brume épaisse.
Là , les falaises de granite tombent à pic , et seul le gardien de phare partage son habitat avec les otaries du coin.