Après un passage sur Sydney, nous avons pris un vol vers Darwin, qui sera le départ de notre périple dans le Territoire du Nord qui nous mènera jusqu’à Uluru.
Le temps de récupérer notre véhicule de location, et direction le Litchfield National Park pour commencer la visite du Top End (région nord du territoire). Bien moins connu que le Kakadu NP, il est très agréable à parcourir par la proximité des sites, et plus particulièrement les nombreuses cascades qui font la renommée du parc.
Première escapade dans les alentours des Florence Falls, pour un petit bout de brousse et un premier contact avec le bush.
Les cascades méritent bien la visite, et l’on peut même en profiter pour se baigner dans le bassin. Et il faut en profiter, car la baignade n’est pas possible partout.
Aux Wangi falls, le point de vue est intéressant mais les courants et la présence éventuelle d’autres adeptes de la baignade à grandes dents, appelle à un peu de retenue.
Pas très loin, un petit peu de bushwalking permet de prendre un peu de hauteur pour accéder sur les dessus des Tolmer Falls. Belle boucle qui permet de rejoindre de beaux points de vue sur les vasques et la cascade en contrebas.
Sur le chemin du retour on pourra observer ces termitières, qui peuvent être parfois assez impressionnantes.
A quelques kilomètres du Litchfield se trouve le parc national le plus célèbre du Top End.
Kakadu, classé au patrimoine mondial de l’unesco, est le lieu incontournable d’une visite du Top End. Le parc national, qui s’étend sur une superficie d’environ 20 000 Km2, est principalement recouvert de forets donnant une petite ambiance de savane africaine. Il est traversé par de nombreuses rivières où se regroupe la faune et dans sa partie orientale, le paysage est plus escarpé et des plateaux de grès marquent la limite de la Terre d’Arnhem.
Mais Kakadu est également reconnu pour son patrimoine culturel, des peuples aborigènes habitants ces terres depuis des millénaires ont laissé de nombreux témoignages de la vie traditionnelle, notamment de belles fresques rupestres.
C’est aussi le pays des crocodiles, et partout dans le parc rien n’est laissé au hasard afin d’éviter de fâcheuses rencontres.
Ambiance de Billabong pour les premiers bouts de brousse, et effectivement, on s’aperçoit rapidement que les précautions s’avèrent utiles et que quelques crocodiles barbotent dans le coin. Ce ne sont que des “fresh water“, plus petits que les “salt water“, mais qui ont quand même la réputation d’être agressifs. De toute façon j’avais omis de prendre mon maillot de bain.
La Arnhem Highway nous amène plus à l’est, pour une petite balade à Ubirr sur les plateaux pour admirer les points de vue sur la région.
Il plane sur les lieux une ambiance calme et agréable.
Avec un peu de chance et de patience, on peut observer la faune locale tel ce rock wallaby.
Plus loin petite visite du site de Nourlangie, réputé pour ces peintures rupestres qui ornent les abris sous roche d’Anbangbang, datant de 20000 ans pour certaines.
Plus au sud, proche de la ville de Katherine, petite visite du parc national Nitmiluk.
Il est surtout visité pour la découverte des gorges de la Katherine river, mais offre également l’opportunité de belles balades aux alentours.
La faune du parc est aussi riche que celle du Litchfield ou du Kakadu, et on peut notamment observer facilement des Kangourous tout autour du Visitor Center.
C’est d’ici que partent les sentiers et les excursions permettant de découvrir les gorges de la Katherine River.
Les rives sont peuplées de milliers de chauves souris qui se logent en grappes sur les arbres. Le spectacle est impressionnant à la tombée de la nuit quand elles s’envolent toutes vers leur terrain de chasse.
Le site étant fermé à la baignade et à la pratique du canoë pour des raisons de sécurité, c’est parti pour une visite à bord d’une grande barque métallique. Ce moyen permet de naviguer dans trois des treize gorges, qui sont séparées par des petits rapides. On changera donc d’embarcation entre chaque gorge.
Les rives sont parsemées de belles plages préservées.
Comme prévu, on se dégourdi les jambes entre deux gorges afin de rejoindre une autre barque plus loin.
Et la visite continue, la rivière se rétrécissant petit à petit.
Offrant des rencontres qui calme la frustration de n’avoir pu satisfaire mon envie de pagayer au milieu de ces paysages.
Certains spécimens de ces “fresh water” qui se prélassent dans le coin peuvent atteindre 3m50, ce qui me réconcilie définitivement avec cette bonne vieille embarcation métallique, en plus j’avais une petite douleur à l’épaule gauche.
Heureusement, certains endroits permettent quand même , après une longue inspection des lieux certes, de se rafraichir et de se pauser tranquillement avant de faire le chemin inverse.
Le parc offre également des sentiers de randonnées.
Et notamment un petit bout de brousse vers les Edith Falls.
Le chemin peut occasionner de drôles de rencontres.
Parfois même un peu inquiétantes.
Mais le point de vue vaut le détour.
Et il fait bon flâner et profiter du bon air frais le long des cascades et des vasques de la Edith River.